Pantouns

Le pantoun en français

Mais il existe déjà, direz-vous, une tradition des pantouns en français ! C’est ce que, depuis Victor Hugo, nous appelons le pantouM (pour plus de détails à ce sujet, cf. article de Georges Voisset daté du 14 mai 2012 : Au fait, vous avez dit pantoun ou pantoum ?). En effet ! Le pantoun-quatrain, le pantoun « original », possède deux manières de se démultiplier.

La première est appelée le « pantoun lié », elle consiste à répéter les vers 2 et 4 en vers 1 et 3 de la strophe suivante, etc. : c’est le pantouM à la française, celui que les blogs de poésie connaissent bien depuis Harmonie du soir de Baudelaire – mais le seul – hélas ! – qu’ils connaissent, une expansion de type AB/AB, BC/BC, CD/CD, etc. La seconde capacité de notre petit quatrain à se démultiplier – une capacité totalement inconnue en France, celle-là – est une expansion de type ABC/ABC, ou ABCD/ABCD, etc., d’où des pantouns-sizains, des pantouns-huitains… Mais il s’agit-là d’une forme rare, et qui ne peut rester repérable en tant que pantoun qu’à condition de jouer sur un pantoun-quatrain pré-existant.

Or, sans exclure à priori totalement cette seconde formule, nous souhaitons précisément, par cet appel, rendre au pantoun original toute sa saveur, brève, percutante, mais mémorable. Et inviter ce faisant les poètes français à mieux comprendre les vertus de la forme poétique originale sur laquelle s’est greffée la tradition de notre pantouM.

>> Suite (et fin) : Pour contribuer à notre revue Pantouns

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